mardi 27 janvier 2009

Le 29, prenons l'air frais

Le rusé et patient Bertrand, petit nommé Xavier (pas vu Mirza) qui attend en embuscade son heure à de futures présidentielles a été installé dimanche par notre calife sur le trône de l’UMP. Information mineure ?, dérisoire ? Peut-être pas pour quelqu’un qui se rêve aussi le maitre du monde (après lui- même, bien sûr) et donc veut disposer d’un vrai parti de godillots un peu trop turbulent ? ces derniers temps.
Ce gros entrelardé de suffisance, bouddha cachant mal derrière ses moues ses griffes acérées de raminagrobis, à propos de la grève de jeudi à venir revient encore sur le dernier vote des Français pour légitimer l’action du petit Napoléon de Neuilly. C’est toujours passer sous silence qu’une moitié des Français n’ont pas voté pour lui, alors ceux-là n’ont qu’à la fermer…ils ne sont pas légitimes…c’est aussi oublier que beaucoup de ceux qui ont voté n’ont surement pas voté pour ce qui est fait et les turpitudes médiatiques de l’enragé de la posture et le démangé de la représentation… mais simplement parce que sociologiquement ils sont de droite, sans oublier ceux qui ont simplement voté contre sœur Ségolène …l’icône qui a inspiré Obama…on les comprend hélas de plus en plus.
Si l’un au pouvoir nous exaspère, l’autre nous aurait sans doute désespérés.

En tout cas, face à celui qui, il y a peu, proclamait : « il faut travailler plus pour gagner plus » et qui ne pose que des cautères de milliards sur la jambe de bois du capitalisme en défendant encore des mesures imbéciles telles les heures supplémentaires ou autres résidus deTEPA au moment où c’est le travail qui redevient en question.et que ce sont nombre de chômeurs qui vont faire des heures supplémentaires …à l’Assedic, il faut ce 29 janvier tous sortir dans la rue pour exiger un changement de régime et revenir à une gouvernance prenant réellement en compte la souffrance en cours et à venir dans des mesures de sécurisation de l’emploi, d’augmentation du pouvoir d’achat, de retour juste non aux actionnaires mais aux dites, par le patronat, ressources humaines, de lutte contre le chômage, notamment en arrêtant la casse des services publics et de la réduction du temps de travail.
En tout cas il faut ce 29 janvier sortir dans la rue, ne serait-ce que pour changer d’air, respirer un peu entre deux bouffées de stress, entendre battre d’autres cœurs solidaires, pour revenir gonfler et souffler dans toutes les baudruches qui nous pompent l’oxygène.

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