mardi 1 juin 2010

la femme funambule


« Dans mon art, je suis l'assassin. Je ressens le supplice de l'assassin, celui qui doit vivre avec sa conscience. Comme artiste, je suis un être puissant. Au quotidien, je suis comme une souris derrière le calorifère. »

"Pour exprimer des tensions familiales insupportables, il fallait que mon anxiété s'exerce sur des formes que je pouvais changer, détruire et reconstruire"

"J'ai misé sur l'art plutôt que sur la vie."

« Si vous ne pouvez vous résoudre à abandonner le passé, alors vous devez le recréer. C'est ce que j'ai toujours fait. »

« La souffrance est le sujet qui m’occupe. Donner sens et forme à la frustration et à la souffrance. Ce qui arrive à mon corps doit se traduire dans une forme abstraite. Alors on pourrait dire que la souffrance est la rançon du formalisme.
L’existence des souffrances ne peut être mise en doute. Je ne propose ni remèdes ni excuses. Je veux simplement les considérer et en parler. Je sais que je ne peux rien faire pour les éliminer ou les supprimer. Je ne peux pas les faire disparaître ; elles resteront là. »

Voilà quelques phrases le Louise Bourgeois, la très grande sculptrice franco-américaine qui vient à 98 ans de tomber de son fil, après avoir tissé une oeuvre mêlant de façon bouleversante le corps et l'âme, inscrivant avec force et lumière toute l'étrangeté humaine, le désarroi de notre condition.

le meilleur site pour retisser son oeuvre: http://www.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-bourgeois/ENS-bourgeois.html


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