jeudi 23 février 2012

Merci Marie Colvin



Le vingt-et-unième siècle devait être spirituel. L’humain aurait tiré leçon de toutes les guerres, tous les génocides et charniers du siècle précédent. On parle régulièrement des progrès de l’humanité. Vingt ans après Sarajevo voilà Homs, désespérément lâchée à ses tueurs par l’incurie des grandes nations. La bête innommable, le mal absolu logent toujours au ventre de l’Homme.
Après Gilles Jacquier, deux autres journalistes, Marie Colvin et Rémi Ochlik viennent d’être assassinés par le régime Syrien, trois autres blessés. Je ne sais pas de quelle étoffe humaine sont faits ces reporters. J’admire leur courage. A quel prix, encore une fois, personne ne pourra dire : je ne savais pas.

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